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Le projet Promotion de la Santé Reproductive et État Civil (PRASARE) est à son terme : 78%_de_taux_d’exécution sur un budget de 1 726 202 663 Francs CFA

26 janvier 2023 Administrateur
Le projet Promotion de la Santé Reproductive et État Civil (PRASARE) est à son terme : 78%_de_taux_d’exécution sur un budget de 1 726 202 663 Francs CFA

L’atelier de clôture du Projet Promotion de la Santé Reproductive et État Civil (PRASARE) a eu lieu le jeudi 26 janvier 2023 dans la salle de réunion de l’ONG Plan Burkina bureau de l’Est et du Centre-Est basé à Koupéla. Cette cérémonie de fermeture du projet fut organisée par le consortium de Plan International, Jhpiego et l’Association Burkinabè pour le Bien-Etre Familiale (ABBEF).

Faire l’historique et le bilan du projet, identifier les mécanismes de pérennisation du projet avec les différents acteurs, élaborer un plan du projet ont été les objectifs de cet atelier. Étaient présents les partenaires techniques et de mise en œuvre, les acteurs et responsables des régions de l’Est et du Centre-Est ainsi que les bénéficiaires. Un atelier présidé par le gouverneur de la région du Centre-Est le Colonel Abdoul Karim Lamizana. Le projet PROSARE a été lancé en Février 2019 pour une durée de trois ans avec un montant budgétaire de 1 726 202 663 Francs CFA. Il a pu dépenser 1 340 191 919 soit un taux d’exécution global de 78%. Ce fut un financement de l’Union Européenne et mis en œuvre par le consortium de Plan International, Jhpiego et ABBEF. Ils étaient plus d’une quarantaine de participants à prendre part à cet atelier de clôture du Projet PROSARE. Durant la mise en œuvre de ce projet, des activités ont été menées dans les régions de l’Est et du Centre-Est notamment dans les domaines de la Planification Familiale(PF), de la santé sexuelle et reproductive des adolescents et jeunes et la production d’actes civils. Une chose que les bénéficiaires ont appréciée positivement. Quelques-uns ont saisi l’occasion de la clôture de ce projet pour témoigner les bienfaits des activités mises en œuvre par le projet. C’est le cas de Tombiano Pauline, une élève déplacée interne en classe de 3ème résident à Fada N’Gourma, victime d’une grossesse précoce qui, grâce à  ce projet a pu connaitre les avantages et les bienfaits des méthodes contraceptives. « Je remercie le personnel du projet PROSARE pour ce qu’ils ont fait pour moi. J’ai eu un enfant et après une année huit mois, je me suis retrouvée enceinte. Après mon accouchement, ils sont venus me donner des conseils sur la pratique des méthodes contraceptives. Après notre échange,  j’ai décidé de pratiquer les méthodes de la planification familiale et c’est de là que l’animatrice du projet  PROSARE m’a accompagné dans un centre de santé pour que je puisse prendre une méthode. J’ai décidé de prendre les injections qui se passent tous les trois mois. Je profite de  l’occasion pour lancer un appel à mes jeunes sœurs ainsi qu’à nos mamans d’utiliser les méthodes de la planification familiale car c’est une bonne méthode pour l’épanouissement de la femme. » Le coordonnateur du projet  PROSARE, Docteur Zézouma Philippe Sanou, s’est réjoui des travaux qui ont été menés malgré les zones d’intervention des  régions de l’Est et du Centres-Est touchées par la crise sécuritaire que subit le Burkina Faso.   Selon lui, même si le projet a pris fin, les activités qui devraient être menées au cours  du projet vont se poursuivre car elles doivent demeurer. « L’objectif pour nous est de voir ce qui a marché et ce que nous n’avons pas pu faire. Nous pouvons dire que notre intervention à fait tache d’huile. La preuve est que plus 40 000 enfants  ont bénéficié d’un jugement supplétif. Ce qui montre que d’ici 15 à 18 ans, ils pourront bénéficier des documents administratifs. Nous avons intervenu également dans le domaine de la planification familiale en mettant un accent particulier sur la délégation des taches. Nous avons formé et équipé  des agents de santé à base communautaire dans les régions de l’Est et du Centre-Est. Quant au côté éducation, nous avons exposé des images sur les grossesses non désirées… Sur le volet Violence Basée sur le Genre (VBG) nous n’avons pas pu achever notre intervention et cela s’explique par le contexte sécuritaire et humanitaire.  Nous espérons que d’autres interventions viendront l’achever… »

Même son de cloche chez le Directeur de Plan International bureau de la région de l’Est et du Centre-Est Mahomet Ouédraogo. Il a remercié tous les acteurs qui se sont impliqués de diverses manières durant les trois ans pour la mise en œuvre des activités du projet PROSARE. « Le projet PROSARE arrive effectivement à terme après trois ans et demi de mise en œuvre et nous dégageons à cet atelier de clôture des motifs de satisfaction. Il a développé trois composantes de domaines au niveau des deux régions et le bilan que le personnel a présenté, tous les acteurs ont accordé que ce bilan est satisfaisant à plusieurs titres. Le premier est que toutes les composantes ont été développées sur le terrain et les cibles que sont ici les bénéficiaires ont sentis un changement positif. Nous avons le renforcement des capacités des acteurs qui accompagnent le projet au terrain ainsi que les partenaires techniques qui ont besoin d’un certain nombre de soutien pour pouvoir bien travailler… ».  Quant au gouverneur de la région du Centre-Est le Colonel Abdoul Karim Lamizana, le projet PROSARE a été le bienvenu. Il souhaite que les activités qui ont eu lieu portent fruit. « Je profite pour remercier le bailleur de fonds qui est l’Union Européenne, Plan Burkina, ABBEF et Jhpiego pour ce qu’ils ont fait pour les deux régions. Je demande au bailleur de financer davantage ces genres de projet. Ce projet a été rallongé de six mois. Nous ferons le point si y a nécessité et solliciter de l’appui du bailleur de fonds pour le projet. » Objectifs de Développement Durable (ODD) 01 : Pas de pauvreté. Cible 4